Situation et géologie
La commune du Lardin Saint Lazare fait partie du canton de Terrasson, de l’arrondissement de Sarlat et, bien entendu, du département de la Dordogne. Sa superficie est de 1085 ha et se situe à 27km à l’Ouest de Brive-la-Gaillarde.
Elle est limitée au sud-est par la Vézère et traversée dans sa partie sud par un ruisseau, le Cern et à l’ouest par un de ses affluents, la Nuelle.
L’altitude de l’agglomération est de 86m, mais il existe plus de 160m entre le sommet du Poujoulou et la Vézère, et environ 120m entre la bordure du plateau du Peuch et la RD6089.
Le sous-sol est très complexe et coupé de nombreuses failles découvertes ou masquées. Il est essentiellement constitué par du calcaire au Sud et du schiste au Nord, séparés par les alluvions du Cern. Enfin, il existe des traces de houille, dont l’exploitation est abandonnée depuis longtemps.
La RN6089 (ex RN89) traverse l’agglomération où la rejoint le CD704 dans le centre du bourg.
Les hameaux
Différents hameaux forment la commune du Lardin Saint Lazare, chacun possédant son histoire et ses particularités.
Commençons par Saint Lazare qui fut une commune indépendante jusqu’en 1967. Nous aurons tout le loisir de revenir ultérieurement sur sa fusion avec Le Lardin.
Saint Lazare se divise en deux parties bien distinctes : la plaine et le coteau. La plaine est au sud, dans la vallée de la Vézère. Le plus haut sommet du hameau se nomme Le Poujoulou.
Le hameau de Lage dépendait de la commune de Saint Lazare et formait un assez gros village.
La moitié du village de Ladouch appartenait à Saint Lazare, l’autre au Lardin. On y voit couler une remarquable fontaine.
Le hameau de Lacombe-Ségéral était un riche village où vivait « l’arrière petit neveu de l’intègre Jean Debrégeas, accusateur public au tribunal criminel révolutionnaire de la Dordogne » .
Citons également le village de La Boissière qui possède des vestiges d’un important établissement gallo-romain. On y découvrit par exemple, à côté d’anneaux et d’une agrafe un « Gordien en argent » parfaitement conservé et portant l’inscription suivante : « IMP. CAES. M. ANT. GORDIANUS AUG. « (Imperator Cesar, Marcus, Antonius, Gordianus, Augustus).
Bersac, premier nom de la commune, devint ensuite un hameau : c’était l’ancien chef-lieu de la paroisse de Beauregard. Gros village situé à 1000 mètres environ de la gare, il possède une vieille église du même style que celle de Beauregard. Elle est entourée d’un cimetière. L’école fut construite entre Bersac et Le Lardin.
Enfin, citons le petit village de Goursat. Ce nom vient de La Gorse, châtaignier.